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girls power - Episode 1

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girls power - Episode 1 Empty girls power - Episode 1

Message par Asmira Lun 18 Nov - 23:04

En ces temps certes plus calmes mais néanmoins encore bien incertains, trois jeunes femmes d'origines bien différentes avaient décidé de quitter leur foyer pour sans doute essayer de changer leurs destinées.
Si les trois jeunes femmes, avaient la même envie, s'éloigner de leurs terres d'origines, leurs motivations étaient différentes, mais je ne vous conterai pas ici le contenu de celles-ci, je leur laisse le choix de vous en faire part si elles le veulent.
Les deux premières à s'être rencontrées Frida, dame du Lac d'Esgaroth et Linhild, une Bardide de Dale venaient d'être rejointe récemment par Beranhild, Béornide des montagnes de la vallée de l'Anudin.
Ce trio était composé uniquement de charmantes jeunes femmes, mais qui étaient bien différentes
Frida, brune élancée et grande, portetunique, cape et arc.girls power - Episode 1 Frida10
Linhild, blonde affutée,  porte armure, une épée au côté et pavoisgirls power - Episode 1 Linhil10
Béranhild, rousse athlétique, porte armure cuir, fourrures et une hache.girls power - Episode 1 Bzoran10
Si les deux premières semblaient issues de milieux aisés, la dernière était issue de milieu plus commun.
En descendant la vallée de l'Anudin, elles venaient de croiser le chemin d'un autre voyageur. Celui-ci leur avait appris qu'un peu plus loin en descendant le long du fleuve en ces terres Béornides, elles trouveraient une auberge récemment installée et tenue par un "Hobbit" avec l'accord et la protection de Béorn où elles pourraient sans doute faire halte pour se reposer un peu du voyage des derniers jours.
Fatiguées qu'elles étaient effectivement et après quelles heures de marche supplémentaires, elles arrivèrent à la dite auberge à la tombée de la nuit. D'une curieuse construction le bâtiment semblait être en deux parties différentes. Une bien droite de bonne taille et proportions avec une grande porte et des fenêtres de chaque côté et accolée à celle-ci une autre partie bien plus basse toute en courbes avec porte et fenêtres rondes.
Mais point de doute c'était bien l'auberge recherchée, car en s'approchant on pouvait lire sur l'enseigne "Auberge Orientale".
Enfin, un peu de chaleur et de lumière en ce tout début d'automne et cette odeur de bonne cuisine. Un grand chien passa entre elles et alla se lover devant la cheminée qui répandait dans la pièce cette ci douce chaleur. Dans le fond de cette pièce un grand comptoir derrière lequel était installée une femme d’âge moyen et plutôt rondelette.
Dans la grande salle, plusieurs tables déjà occupées.
L'une par deux nains ayant des allures soignées, l'autre par trois Béornides équipés comme des hommes d'armes.
En conversation à la table des nains, un petit bonhomme, nul doute, il devait s'agir là du Hobbit propriétaire de l'auberge !
Celui-ci remarqua les trois jeunes femmes, "entrez, entrez, je me nomme Dody Brandebouc de la conté et heureux propriétaire de cette belle auberge que puis-je faire pour vous ? ""Ha ! Mais je vois que vous avez déjà fait la connaissance de Shadrash, C'est un bon chien qui aime bien la chaleur du feu. "
"Asseyiez-vous, prenez place, je vous présente ma femme Agatha", dit-il en désignant la femme derrière le comptoir et en dirigeant les jeunes femmes vers une table libre.
"Que puis-je vous servir ? "
La conversation et les verres de bières et d'hydromel furent engagés.
Pendant ce temps trois assiettes furent servies au comptoir, deux enfants hobbit surgirent d'on ne sait où faisant grand bruit. Agatha, descendit sans doute d'un marchepied, car maintenant sa tête dépassait à peine le comptoir derrière lequel elle était installée jusqu'alors.
"Allons les enfants pas ici !  Aller vous coucher maintenant."
Une fois les enfants disparus de la grande salle, les assiettes chaudes et fumantes d'un bon ragoût furent servies. Et Dody entrepris de répondre aux questions posées.
Pendant ces échanges, les trois jeunes femmes apprirent que Dody était très inquiet pour son frère Dindy parti faire des approvisionnements à la Conté. Il devait revenir par le Haut Col. Il aurait dû être là depuis au moins une semaine. Et les deux nains installés à l'autre table parlaient de Gobelins vus dans les Monts Brumeux.
Dody leur demanda si elles voulaient bien aller voir où il était. Contre une bourse, peu remplie, quelques provisions de bouche pour le voyage et  surtout l'assurance de trouver le Gîte et le couvert à l'auberge jusqu'à la fin de l'hiver à leur retour, elles acceptaient.
Après cette nuit réparatrice à l'auberge, les trois jeunes femmes décident de rallier le vieux gué, endroit sûr avant les Monts Brumeux, mais pas par un voyage sur l'Anudin, trop coûteux et trop problématique d'après Beranhild car les passeurs Béornides sont très suspicieux et posent beaucoup trop de questions. Elles descendront donc à pied par la vallée, le long de l'Anudin jusqu'au l'Ancien Gué où elles pourront traverser sans encombre et pour une modeste somme.
Au bout de trois jours de voyage, elles croissent deux hommes qui ont des allures de trappeurs. Après quelques échanges et alors que Linhild vient de leur dire qu'à trois jours de marche ils trouveront une auberge récemment ouverte tenue par un Hobbit, l'un des deux hommes se fait présent et insistant pour avoir des détails sur l'auberge et ses défenses. Les trois jeunes femmes déjà sur leur garde, Linhild précise que plusieurs Beornides y font séjour permanent et prend congés des deux hommes. Reprenant leur chemin les trois jeunes femmes échangent sur cette dernière rencontre qui les laissent dubitatives et mal à l'aise. Quoi faire les rattraper avant qu'ils n'atteignent l'auberge, oui car ils n'ont pas l'air très nets! mais pour en faire quoi après !?? et à l'auberge il y a quand même du monde. Les poursuivre nous ferez perdre du temps.
Par contre ils sont peut-être assez bêtes ou intéressés pour essayer de nous surprendre cette nuit. Les trois jeunes femmes décident de s'installer un peu à l'écart de la route près d'un feu. Deux veillent, une dors, à tour de rôles. Mais une installation est faite pour faire croire que deux personnes sont endormies et qu'une seule veille. Frida ,la plus habile à distance, assure le premier et le dernier tour de grade en arrière du campement, bien dissimulée pour surprendre les éventuels gêneurs . Bérandhil assurera celui du milieu.
Mais aucune intrusion n'eut lieu cette nuit là.
Après deux jours de marche supplémentaires, soit 5 jours de voyage au total, enfin l'Ancien Gué. Gardé effectivement par plusieurs Béornides qui en  surveillent les accès et prélèvent le droit passage.
Un échange s'engage avec l'un des gardes du poste de l'Ancien Gué durant lequel elles vont préciser avoir croisé 2 hommes pas très nets et très intéressés par les défenses de l'auberge et s'enquérir de provisions diverses et d'un endroit sûr ou passer la nuit.
Les trois jeunes femmes s'apprêtent donc à faire une halte pour la nuit à l'Ancien Gué avant de traverser. La fatigue du voyage aidant cela ne sera pas de refus.
Mais Frida eu le sentiment que leur mission ne pouvait plus souffrir d'aucun retard et qu'il était urgent de traverser le Gué pour poursuivre le chemin sans attendre le lendemain. Devant l'insistance et la fébrilité de leur compagne et se remémorant les histoires anciennes qui parlent de présages, de signes et d'intuitions, Linhild et Beranhild se rendent à la position de Frida et décident de traverser l'Ancien Gué sans plus attendre pour poursuivre leur route à la recherche de Dindy et de son convoi de marchandises, direction le Haut Col.
Une fois le Gué traversé, elles se dirigèrent vers les Monts Brumeux et le Haut Col, la route était encore bien praticable. Le chemin menant vers le haut col était pentu, serpentant entre la végétation, mais si des carrioles pouvaient passer par là alors on continu, c'est la bonne voie.
Comme la lumière baissée, elles atteignirent un espace plus dégagé mais plat, entouré d'une tourbière qu'elles avaient contourné. Cela ressemblait à une ancienne construction, mais tout n'avait pas encore disparu dans le paysage et l'endroit semblait pouvoir offrir pour la nuit un abri un peu sûr, plat et sec.
Après avoir inspecter les lieux et finalement dressé un campement contre un renfort. Elles s’apprêtent à y passer la nuit. Le repas ne fut que de viande séchée et de fruits secs. La fatigue du voyage se faisait ressentir.
Des trois, Linhild, semblait la plus lasse, Frida la plus alerte, la surveillance du petit campement serait donc faite à tour de rôle :  Frida, Bérandhild puis Linhild.
Frida, alors que son tour de garde allait prendre fin entendit comme un bruit de succion, quelque chose qui glisse, le bruit venait de derrière elle, là où ses deux compagnes étaient installées.
Un rapide déplacement et coup d'œil, la couche de Linhild était vide.
Elle secoua Bérandhil qui était profondément endormie plongée dans quelques rêves. "Linhild a disparu". Un bruit derrière elles comme un souffle, un froid plus mordant.
En se retournant vers le bruit et le froid, une ombre, une présence sans forme bien définie et qui se rapprochait d'elles, nulles bonnes intentions dans la chose qui venait d'apparaitre.
Frida se prépara pour décocher une flèche, Bérandhil de son côté eu la forte intuition que cette chose faisait partie des choses sombres dont elle avait entendu parler et si on en croit, les histoires racontées, ces choses craignent le feu ! Hors dans l'un des sacs du paquetage de Linhild se trouve un tas de pignes qui ne demande qu'à raviver le feu qui se trouve entre elles et la chose.
Pendant ce temps, Linhild, se réveille tout engluée dans quelque chose qui enserre tout son corps, seul son visage est à l'air libre. Toute sonnée et désorientée qu'elle est-elle a dû mal à reprendre ses esprits.
De son côté Frida décoche une flèche qui touche la chose ne déclenchant qu'un mouvement d'air froid et des brumes qui  l'entourent. La chose ou plus exactement ce qui semble être un spectre enroulé dans un grand manteau de brumes s'approche et tend ce qui pourrait être une main, le froid se fait plus vif. Bérandhil qui a saisi le sac de pignes l'envoi dans le feu. Le spectre recule et se replie sur lui-même, un son étrange émane de lui. Oui, le spectre craint bien le feu. Linhild de son côté tout engourdie qu'elle est n'arrive pas à se défaire de cette gangue visqueuse qui l'entoure et semble se resserrait autour d'elle.  Frida, empoigne une branche enflammée dans le feu, Bérandhil se rue sur le spectre hache à la main, Linhild sent sa dague sous sa main droite. Le tison traverse le spectre et cela semble un peu ralentir son mouvement, la hache le traverse, mais cela n'a pas le même mordant que dans la chair Bérandhil l'a bien senti.
Prendre appui sur la dague, oui, cela marche, prendre appui plus fort. Enfin la ganse qui l'entoure lâche. Comment se fait-il que je sois là en dessous de campement et engluée dans la vase. Des bruits de lutte plus haut. Remonter le plus vite possible.... Un spectre !!!
Et les filles il y a de la poix dans mon sac !!!!
Les trois filles continuent à attaquer le spectre plusieurs fois, mais celui-ci répond en retour blessant Linhild à l'épaule droite profondément par un froid cuisant. Les deux autres attaquent encore et le spectre disparait dans un son non descriptible. Plus rien. Même l'atmosphère est moins froide. Après quelques minutes l'endroit semble à nouveau calme. Frida peut enfin aller voir comment se porte Linhild. Une sale blessure à l'épaule droite ! Quelques soins ne seront pas de trop et semble soulagée l'infortunée.

Après cette nuit agitée et difficile, il est temps de reprendre la route vers le Haut Col. Lindhil semble aller un peu mieux, Bérandhil essai de lui prodiguer quelques soins supplémentaires. Si son épaule lui fait toujours très mal, elle se sent un peu revigorer, une certaine chaleur a replacé le froid.
Cette fois l'ancienne route se fait plus tortueuse et serpente au milieu de la végétation. Linhild souffre de son épaule droite, cela va être difficile de manier son épée si le besoin s'en fait sentir. Des bruits qui se rapprochent, quelque chose descend rapidement la route de derrière la courbe devant elles. Les trois jeunes femmes se mettent en retrait de celle-ci. Attendent en alerte et prêtes à voir ce qui débouche de la route qui vient du Haut Col.
Une mule !!! C’est une mule affolée qui dévale ainsi la route.
Frida se précipite pour l'arrêter, calme la pauvre bête affolée et apeurée qu'elle est. Une flèche courte et à l'empennage noir perse un de ses flancs. Une flèche de Gobelin . Discussion : Si elle vient du Haut Col, Il y a de forte chance pour qu'elle vienne du convoi de Dindy ! Oui mais qui y a t'il derrière le virage. Renvoyons la mule dans l'autre sens de toute façon, si c'est bien une flèche de Gobelin, celle-ci est empoisonnée et la pauvre bête ni survivra pas . Lindhil  frappe sur la croupe de la bête pour la faire remonter la route.
Les trois filles la suivent à distance et sur leurs gardes pour voir ce qui se passe. Après avoir passé le virage et parcouru quelques mètres, la bête ne sais plus que faire. Affolée elle ne veut n'y continuer à monter, ni descendre.
Les filles derrière la mule s'arrêtent, plus haut dans la pente, un promontoire et sur ce promontoire des silhouettes.
Des silhouettes humaines et une plus petite qui agitent les bras dans de grands signes vers le haut. Des bruits dans leurs dos provenant de la végétation qui les entourent. Devant la pente est rude pour atteindre le promontoire, mais les silhouettes appellent et font de grands signes de venir les rejoindre. Elles entreprennent l'ascension. Mais de derrière une flèche qui vole.
Des gobelins 2 à gauche et 1 à droite de l'autre côté de la route. Linhild continue de monter pour tenter de rattraper ses deux camarades, malaisée qu'elle est avec cette mauvaise blessure. Frida et Bérandhil stoppent et se retournent.
Frida encoche une flèche et vise. Bérandhil se précipite vers un des deux gobelins. La flèche de Frida, effleure sa cible .  Bérandhil abat sa hache sur un gobelin. Une autre flèche encochée par Frida , le gobelin de l'autre côté du chemin s'approche, Bérandhil se dirige, hache en mains vers le deuxième gobelin. Lindhil arrive enfin sur le promontoire face à un Hobbit tout agité "On vient de la part de votre frère". Une flèche vole au-dessus de leurs têtes et fini d'abattre le deuxième gobelin. "Ha ! je suis si content, mon frère me cherche".  Le dernier des gobelins prend la fuite en reculant dans les fourrés. Frida et Bérandhil remontent la pente.
Asmira
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