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Message par Manu Mar 29 Aoû - 17:23

Tout a commencé dans un commissariat presque paisible du quartier des "Nines", propriété quasi exclusive de la mégacorporation Bauhaus. Le lieutenant Vordach, de méchante humeur comme à son habitude, avait décidé d'envoyer l'un de ses inspecteurs au 39 Straffar Gatan, un immeuble décrépit et voué à une disparition prochaine, étant situé sur le bord d'une tranchée excavée pour pouvoir construire une nouvelle voie de métro. Pour accompagner l'officier, deux policiers contractuels avaient été mandatés. L'équipe était complétée d'un mortificateur de la Confrérie, dont la mission d'observation des commissariats impliquait d'aller parfois sur le terrain avec les patrouilles.

Ainsi, les quatre enquêteurs se sont retrouvés devant l'immeuble, d'où provenaient six appels successifs au numéro d'urgence, signalant des cris au troisième étage. Les enquêteurs avaient pour mission de vérifier s'il y avait crime ou pas, de résoudre le problème et (accessoirement) d'éviter que tout financement leur soit brusquement coupé car Sandrine Peterson, fille du cadre dirigeant de Bauhaus François Peterson, était soupçonnée de s'être planquée dans cet immeuble après avoir pris la fuite avec son petit ami.

Ce qui aurait dû être de la routine s'est avéré un tantinet plus compliqué. D'abord parce que l'immeuble était en partie squatté par un gang. Ensuite parce qu'un sentiment aigu d'oppression s'abattait sur les enquêteurs au fur et à mesure de leurs rencontres avec les différents habitants de l'immeuble. Sentiment entretenu par la sensation d'être observé, y compris depuis des appartements vides et par les télévisions braillant des messages publicitaires, de la propagande pro-Capitol ou diffusant "The Giant Eye", l'émission de télé-réalité / caméra cachée / méchanceté gratuite la plus suivie de Capitol Entertainment Network.

Après quelques rencontres parfois fort dérangeantes, les enquêteurs se sont aperçus que l'immeuble semblait s'animer. Des fenêtres ouvertes sur l'extérieur étaient soudain barricadées, des câbles semblaient bouger de leur propre volonté, parfois pour bloquer une sortie, parfois pour transpercer les corps de gangers et les précipiter à l'attaque, hideuses marionnettes faites de chairs torturées, de plastique et de métal.

Cherchant autant à s'échapper qu'à comprendre ce qui se passait, les enquêteurs s'élevèrent dans les étages, trouvant des appartements parfois vides, parfois avec les traces de précédents occupants, notamment Mlle Peterson ou un certain Fabien Van Hölle, cité comme dirigeant d'une entreprise de haute technologie et dont la présence dans un immeuble aussi miteux était surprenante.

Le quatrième étage mena à une confrontation avec une créature faite de câbles et de chair, les traits torturés de celui qui avait été sacrifié pour donner naissance à cette abomination à peine visibles au milieu de l'amas de câbles. La créature semblait protéger quelque chose de très inattendu: une antenne satellite géante, occupant les étages supérieurs de l'immeuble. Le combat fut rude, la créature usant de pouvoir Obscurs et de force brute apportée par les câbles utilisés comme fouets, mais les enquêteurs finirent par l'abattre. Une dernière (mauvaise) surprise les attendait, car la mort de leur ennemi enclencha une série de vibrations et d'incendies qui mena à l'effondrement de l'immeuble, auquel ils ne survécurent qu'en sautant par une fenêtre de l'étage pour atterrir sur l'immeuble voisin avant de regarder l'amas de béton armé s'effondrer sur le chantier du métro.

Visiblement secoués par leur rencontre avec des forces Obscures qui n'étaient pour eux que de vieilles histoires, ou des dangers certes réels mais cantonnés aux champs de bataille des autres planètes du système solaire, les enquêteurs firent leur rapport au lieutenant Vordach avant d'aller essayer de réconcilier leur réalité tangible et les horreurs dont ils avaient été témoins.



Ils n'étaient pas au bout de leurs peines, cependant. Bauhaus cherchait des boucs émissaires pour expliquer les morts et le coût faramineux en crédits du retard du chantier de métro. Vordach leur indiqua que la meilleure solution serait de retrouver Van Hölle et Sandrine Peterson et de les ramener vivants. L'un pour pouvoir lui attribuer les responsabilités, l'autre pour pouvoir apaiser son père et donc la colère de Bauhaus.
Leur enquête les avait amené à visiter les anciens locaux de l'entreprise de Van Hölle, spécialisée dans les communications spatiales, à s'entretenir avec Markus Peterson, oncle de Sandrine et chargé de liquider l'entreprise de Van Hölle tout en y récupérant tout ce qui avait de la valeur, notamment les brevets et prototypes. Il devient nécessaire de mentionner à ce point du récit que les forces Obscures semblaient faire un retour en puissance, comme lors de leur révélation il y avait de cela plus d'un siècle. La technologie semblait connaître des dysfonctionnements dans toute la ville, à tous les niveaux. Ainsi l'ascenseur sembla pris d'une volonté mauvaise de tuer les officiers de la Luna PD, une collision entre vaisseaux en basse atmosphère fit pleuvoir des débris dans tout un district, obligeant les enquêteurs à passer par les tunnels, dans lesquels ils sauvèrent un groupe d'enfants de l'incendie de leur bus. Enfin, juste avant d'arriver au siège de CEN, vers lequel les informations disponibles sur Van Hölle les avaient guidés, les braves policiers furent pris dans le feu croisé d'une bataille de rue entre des Gendarmes d'Imperial et des Samurai de Mishima, bien décidés à blâmer le camp d'en face pour les différents troubles affectant la ville.

Ayant survécu, ils purent se rendre au 192è étage de la tour servant de siège à la CEN afin d'y affronter Van Hölle. Celui-ci était en plein rituel, entouré de caméras vibrant d'électricité et d'énergie Obscure, priant devant une machine à laquelle étaient reliés de grands tubes de verre dans lesquels étaient enfermés plusieurs personnes disparues, dont notamment Sandrine Peterson. Van Hölle envoya plusieurs créatures sur les officiers avant d'entrer lui-même dans la mêlée, en brandissant une épée couverte de runes maléfiques, un fusil d'assaut (souvenir de son temps comme fidèle de Bauhaus) et les pouvoirs Obscurs qui lui avaient été conférés par sa longue activité d'hérétique au service des ennemis de l'Humanité. Il ne fut pas de taille face au feu nourri des policiers et au sabre béni du mortificateur, mais bien que gravement blessé il parvint à s'échapper en lançant un sort impie qui le téléporta au loin, son plan pour contaminer les habitants de Luna via les émissions de télévision ayant échoué.

La mission était un succès, mais les enquêteurs avaient attiré beaucoup d'attention (plus ou moins bienvenue) par leurs actions et leurs nouveaux contacts chez Bauhaus ainsi que leurs officiers supérieurs décidèrent qu'il valait mieux pour eux qu'ils soient affectés à un autre commissariat.



Quelques temps plus tard, les enquêteurs sont pris dans la routine de la vie de flic à Cheapside, sous le commandement de Jack Dickson, un vieux de la vieille, pas commode mais qui soutient ses troupes. Un nouvel équipier a rejoint le groupe, un vétéran des Doom Troopers a été assigné aux personnages au vu des menaces qui pèsent sur eux. On n'est jamais trop prudent.

Le commissariat est largement en sous-effectif et les patrouilles sont longues, rythmées par les messages des opérateurs du centre d'appel, notamment la voix douce et chaude de l'Opératrice numéro 7, objet de nombreuses conversations et rumeurs lors des moments de calme au poste de police.

C'est ainsi que nos officiers ont été appelés pour enquêter sur la disparition d'une certaine Linda Miller, signalée par son compagnon (au bout de plusieurs jours, l'addiction au SLO de M. Miller lui ayant embrumé l'esprit), pour aller examiner une voiture de sport mitraillée par un gang local, dans laquelle se trouvait une forte somme d'argent et une grande quantité de drogue (du FAST cette fois, pour changer), pour interrompre un cambriolage dans une pharmacie (avec poursuite d'une hérétique dans l'usine désaffectée d'à côté) et enfin intervenir sur un chantier sur lequel un automate de construction (en gros, une grue robotisée) est devenu fou et s'est mis à jeter des blocs de ciment sur les ouvriers et les passants, écrasant d'ailleurs une voiture de patrouille et ses occupants sous l'un de ces projectiles. Ajoutez là-dessus un soupçon de prise de contact avec des trafiquants/informateurs et voilà une vie de flic tout à fait ordinaire à Cheapside. Bon, excepté la grue, peut-être. C'est tout de même rare...
Manu
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